La finale de Roland-Garros 2025 restera dans les mémoires comme un moment de tension extrême et de résilience exceptionnelle. Mené au bord de la rupture face à Sinner, Carlos Alcaraz a su transformer la pression en énergie, offrant au public bien plus qu’un simple spectacle sportif : une leçon magistrale de gestion du stress et de crise. Cette performance illustre une vérité universelle : dans la vie comme au travail, la capacité à gérer le stress est une compétence déterminante pour la réussite et le bien-être.
Le stress, moteur ou frein ?
Le stress n’est pas une fatalité. Il existe un « stress positif » qui stimule, motive et permet de relever des défis, d’apprendre et de progresser. À l’inverse, le stress chronique ou mal géré peut rapidement devenir un frein, menant à l’épuisement, à la démotivation et à une baisse de la performance. Le défi, pour chacun d’entre nous, est d’apprendre à transformer la pression en moteur, comme l’a fait Alcaraz sur le court central : accepter l’incertitude, rester ancré dans le moment présent, cultiver l’endurance mentale et se recentrer sur l’essentiel.
Le leadership au cœur de la gestion du stress
En entreprise, le rôle du manager est déterminant dans la gestion du stress des équipes. Selon une récente étude Gallup, 70 % des facteurs qui influencent l’engagement des employés dépendent directement des managers. Un leader qui sait écouter, communiquer clairement et montrer de l’empathie contribue à réduire le stress, à renforcer la cohésion et à favoriser l’innovation.
Les managers bien formés sont capables d’identifier les signes de stress (fatigue persistante, baisse de motivation, isolement), de fixer des objectifs clairs, d’encourager la reconnaissance, de favoriser l’autonomie et d’offrir plus de flexibilité (télétravail, horaires aménagés). Ils intègrent également des pratiques de bien-être, comme des pauses régulières, des activités de relaxation ou un accompagnement psychologique, pour créer un environnement propice à la performance et à l’épanouissement personnel.
Les conséquences d’une mauvaise gestion du stress
À l’inverse, un management défaillant est souvent à l’origine du stress au travail. Selon un sondage LinkedIn, 63 % des répondants considèrent que le mauvais management est la principale cause de stress professionnel. Les conséquences sont lourdes : turnover, absentéisme, burn-out, baisse de la productivité et de l’engagement. Les organisations qui négligent la formation des managers à la gestion du stress s’exposent à des risques majeurs pour leur performance et leur santé sociale.
Les clés de la réussite : acceptation, adaptation et résilience
Comme l’a montré la performance d’Alcaraz, la vraie maîtrise consiste à apprendre à « respirer au cœur du chaos », à accepter l’incertitude, à rester connecté au moment présent et à transformer la pression en énergie positive. Cela vaut pour les individus comme pour les organisations. Les leaders qui cultivent la résilience, l’intelligence émotionnelle et une culture du feedback positif contribuent à créer un climat de confiance et de performance. Car la gestion du stress, c’est avant tout une question de mindset et de pratiques quotidiennes. C'est une compétence clé, tant pour les leaders que pour les équipes. Elle s’apprend, se cultive et se partage.
À l’image d’Alcaraz sur le court de Roland-Garros, il s’agit de transformer chaque épreuve en opportunité, chaque moment de tension en source d’énergie. Les organisations qui investissent dans la formation et le bien-être de leurs équipes en retirent des bénéfices tangibles : engagement, productivité, innovation et réussite collective.